L’immobilier s’avère dans la grande majorité des cas un investissement rentable. L’intérêt d’un investissement dans l’immobilier qu’il s’agisse de l’achat d’un appartement ou d’une maison peut également se faire dans un but de placements. La rentabilité locative est sans aucun doute ce qui pousse à investir. Pour ne pas fausser votre jugement sur vos revenus, vous devez aussi tenir compte des impôts, de ce que cela va vous coûter comme vous faire gagner.
L’investissement locatif en LMP
Louer meublé à titre professionnel présente plusieurs avantages. A savoir, le bailleur ayant le statut LMP a la possibilité de déduire les frais qui ont été engagés pour l’investissement locatif à condition qu’il soit inscrit en meublé professionnel la première année. Cela permet donc de déduire de votre investissement locatif la perte engendrée à cause de l’absence de loyers encaissés. Cette déduction se fait sur le revenu global des trois premières années de location. Ces frais d’acquisition sont notamment constitués des honoraires de notaire, des droits d’enregistrement, des commissions payées aux intermédiaires intervenus lors de la vente ou encore les intérêts et les frais d’emprunt que l’achat du bien avait engendré par exemple.
L’investissement locatif en LMNP
Le statut de LMNP (loueur en meublé non professionnel) convient à la plupart des investisseurs qui louent un appartement en location meublée. Il existe des règles ayant pour but de définir si un loueur est professionnel ou non, ainsi on distingue les loueurs en meublé professionnel (LMP) des loueurs en meublé non professionnel (LMNP). Ce dernier statut se démarque du statut de LMP en grande partie au niveau de la fiscalité. En effet, ceux en LMNP connaissent des règles particulières concernant la déduction des déficits fiscaux et la taxation des plus-values. Ils ne bénéficient pas des avantages réservés aux professionnels mais ils profitent tout de même de certains privilèges, comme le fait que la location meublée appartient au régime des BIC (bénéfices industriels et commerciaux).
Bon à savoir sur la fiscalité en investissement locatif
En dessous de 32 600 € de recette locative annuelle, en principe le loueur relève du régime des micro-entreprises. Ces loueurs ont néanmoins la possibilité d’appartenir au régime réel en faisant une demande. Au-delà de ce montant, le loueur est soumis au régime réel. Des mesures spécifiques sont prévues pour la fiscalité des LMP car ces loueurs réalisent des investissements locatifs à titre professionnel.